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NOUVELLE ALERTE EN ITALIE "Aethina tumida" ou "Le petit coléoptère de la ruche"

ALERTE EUROPEENNE

SOYEZ TRES VIGILENTS LORS DE LA VISITE DE VOS RUCHES ET AU MOINDRE INDICE !!!

"Le petit coléoptère de la ruche Aethina tumida, détecté en Italie du Sud" <-- cliquer

Depuis le mois de septembre, les autorités sanitaires italiennes attestent l’apparition du petit coléoptère Aethina tumida dans des ruches de la région de Calabre (Sud de l’Italie).

La multiplication de ce parasite peut être très rapide dans les ruches et constitue une menace sérieuse pour l’ensemble du cheptel apicole européen.

L’apiculture française s’inquiète suite aux mouvements d’abeilles entre nos deux pays.

Une réaction urgente et concertée de l’administration en charge de la santé des abeilles et de l’ensemble de la filière s’impose.

Découvert le 5 septembre à proximité de la ville de Gioia Tauro (Calabre –Sud de l’Italie), le Coléoptère a par la suite été découvert dans d’autres ruchers.

A ce jour, selon l’ANSES, 13 ruchers ont été déclarés infestés dans une zone de 20km de rayon autour du foyer initial, dont 2 foyers avec présence de larves.

Une fois introduit dans une colonie, le coléoptère se mutiplie. Après éclosion, les œufs donnent des larves qui se nourrissent du couvain, du pain d’abeille et du miel, détruisant donc les provisions de la ruche et les futures générations d’abeilles, et contribuant à l’affaiblissement et la mort des colonies.

L’infestation par Aethina tumida est une maladie règlementée dans l’Union Européenne. En France, classée danger sanitaire de première catégorie, elle fait l’objet d’une réglementation spécifique impliquant les services de l’Etat (DDPP – ANSES) en vue de surveiller le territoire et, en cas de détection, éradiquer le coléoptère. Cette réglementation implique la déclaration de toute suspicion aux services de la DDPP.

Afin d’éviter que ce petit coléoptère n’infeste les colonies d’abeilles en France, il est nécessaire de mettre en œuvre cette réglementation au plus vite en organisant avec le concours des apiculteurs, des organisations sanitaires apicoles départementales et des services de l’Etat une surveillance des ruchers, en particulier de ceux qui ont pu, suite à un contact ou à un achat de matériel apicole (reines, essaims sur cadres, paquets d’abeilles) en provenance d’Italie, introduire le petit coléoptère en France.

Compte tenu des mouvements d’échange entre la France et l’Italie, il est nécessaire que tout apiculteur ayant introduit du matériel apicole en provenance d’Italie se manifeste auprès des services vétérinaires de son département.

En cas de suspicion, il est important de se rapprocher des organisations sanitaires apicoles départementales

Chez nous, en ce qui nous concerne:

L'infestation par "aethina tumida" est une maladie réglementée dans l'Union Européenne. Toute détection du coléoptère doit être immédiatement déclarée aux instances Européenne. C'est une obligation légale.

Le petit coléoptère de la ruche ne peut plus être éliminé une fois installé sur le territoire national.

Dégats sur la colonie.

Le coléoptère peut se multiplier abondamment dans les colonies infestées où il se nourrit du couvain, du miel et du pain d'abeille. Dans certains cas, il détruit les cadres et cause la fermentation et la destruction du miel en y excrétant. Si les taux d'infestation sont élevés, les coléoptères peuvent détruire les colonies ou causer la désertion des abeilles.

  1. La larve (<--cliquez)

La larve​ est le stade nuisible pour la colonie. Elle mesure environ 1 cm. Elle est de couleur blanc crème et peut, à première vue, ressembler à la larve de la fausse teigne. Elle se distingue par trois paires de pattes sur sa partie antérieure, d'épine dorsales sur chaque segment et de deux épines protubérantes à l'arrière.

​2. L'adulte.

Les adultes mesures de 5 à 7 mm. De couleur claire après l'émergence de la pulpe, le coléoptère s'assombrit pour devenir brun noir. La tête, le pronotum et l'abdomen sont bien séparés. Une caractéristique clé du coléoptère est que ses élites sont plus petits que son abdomen si bien que le bas de l'abdomen est bien visible. Les antennes en massue ont une forme typique.

Crtitères de suspicion/Conséquences d'une infestation pour la colonie:

  • Présence de galeries dans les cadres.
  • Destruction du couvain ( mangé par les larves de coléoptère )
  • Modification de la couleur et de la fermentation du miel

Comment surveiller les ruches:

La détection d'un faible nombre de coléoptères, de larves ou d'oeufs est très difficile. L'inspection régulière des colonies dans les ruchers est primordiale pour assurer une détection précoce.

Il convient d'accroître la vigilance lors des contrôles de ruchers

Conseils pratiques pour le dépistage du petit coléoptère dans les ruches

Matériel pour la visite

  • ­ matériel habituel pour les visites au rucher

  • ­ petits pots avec couverc le pour effectuer des prélèvements

  • ­ lampe de poche

  • ­ fiche technique sur Aethina tumida de l’ANSES

  • ­ appareil photo

Conduite de la visite:

• avoir bien en tête l’aspect et la taille de l’adulte et des larves
adulte de 5 à 7 mm de long, beaucoup plus petit qu’une abeille (1/3 de sa taille), très mobile, rapide, presque noir, antennes en massue (pas évident à l’œil nu). Larve blanc crème, d’environ 1 cm, avec 2 rangées d’épines dorsales et 3 paires de longues pattes antérieures.

Attention : il vole !!

• enlever délicatement le toit de la ruche puis le couvre cadres et regarder si aucun coléoptère ne court à leur surface

• placer le corps supérieur (ruche à 2 corps) ou la hausse (si présente) sur le toitretourné, et fermer avec le couvre cadres.

• sortir et examiner les cadres un à un (sous tous les angles notamment sous les supports), et l’intérieur de la ruche, en éclairant avec la lampe, à la recherche d’adultes : ils fuient la lumière, courent rapidement sur les cadres et le fond de larves : souvent en amas, près du couvain et des réserves, ou sur le fond d’œufs : ils ont grappe, d’une taille d e 2/3 de celle d’un œuf d’abeille, dans les fissures de la ruche et dans les alvéoles

• lorsqu’il fait chaud les adultes sont plutôt sur le fond

• par temps frais, ils se réfugient à proximité ou au sein de la grappe d’abeilles • il faut aussi chercher des traces de la présence du ravageur : dégâts dans les réserves, destruction des rayons, et dans les cas avancés écoulement et fermentation du miel

• prendre des photos de tous le s éléments suspects
• en fin de visite bien regarder dans le toit renversé si des coléoptères ne sont pas tombés depuis le matériel qui y était posé. Le petit coléoptère se développe de manière privilégiée dans les colonies faibles ou stressées.


Méthode de piégeage pour le dépistage Cette technique peut être utilisée même en période froide lorsqu’on ne peut pas ouvrir les ruches pour les visiter.

Matériel

  • ­ plastique ondulé de hauteur 4mm, à découper en morceaux tenant sur le fond d’une ruche ou ruchette

  • ­ ou bien carton ondulé, dont on enlève une des parties lisses sur une face, pour mettre à nu les ondulations, et adhésif ou feuille plastique pour le protéger et éviter que les abeilles ne le rongent

  • ­ sachets plastiques, hermétiques, transparents.

  • Principe

Mise en place Placer le morceau de plastique ou de carton, ondulations vers le bas, sous les cadres, sur le fond de la ruche.

Laisser en place 3 jours maximum.

Retrait

Les pièges doivent être immédiatement placés dans un sac het hermétique, dès la sortie de la ruche. L’examen se fai t au travers du sachet, car il faut absolument éviter que les coléoptères ne s’envolent.

Cliquer sur ce lien --> qui vous renverra sur le l'abeille de France pour plus de renseignements!

En cas de suspiscion, faire appel au Président !

Tag(s) : #Débutant, #Apiculteurs sur le Boulonnais et le Calaisis, #Travaux printaniers
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